ESSAI - MITSUBISHI ASX, LE JUMEAU DU RENAULT CAPTUR

La marque japonaise lance un petit SUV sur le marché européen, l'ASX. Un modèle qui emprunte beaucoup d'éléments à un certain Captur de son partenaire de l'alliance Renault-Nissan.

Comme un air de déjà vu. C'est ce qui frappe quand on découvre le "tout nouveau" Mitsubishi ASX. Pas étonnant, puisque ce modèle emprunte beaucoup d'éléments à un SUV compact particulièrement populaire en France: le Renault Captur.

Un parfait exemple de jumeaux automobiles

Mitsubishi fait en effet partie de l'alliance avec Renault et Nissan et va ainsi pouvoir commercialiser cette catégorie de modèle qui manquait cruellement à sa gamme actuelle en Europe.

Dans le jargon automobile, on parle de véhicule rebadgé: une marque appose son badge sur un modèle proposé à l'origine ou en coordination avec un ou plusieurs concurrents, via des accords de partenariat, avec comme objectifs de réduire les coûts de dévelopement.

Cet ASX, très proche du Captur, en est ainsi un exemple parfait. Rarement le mimétisme n'est poussé aussi loin entre deux marques qui, même alliées, restent concurrentes.

On retrouve d'autres modèles, très proches dans leur design, comme le trio des petites Peugeot 108, Citroen C1 et Toyota Aygo, qui ne sont plus commercialisées actuellement (seul Toyota propose désormais une Aygo X).

Ou encore au sein du groupe Volkswagen, avec un autre trio de micro-citadines, les VW Up!, Seat Mii et Skoda Citigo. Dans un autre style, on peut aussi citer le duo BMW Z4 - Toyota Supra.

Moins de 7 différences

Avec ce Mitsubishi ASX, on est sur une copie quasi-conforme: c'est vraiment un Renault Captur... avec une nouvelle calandre et bien sûr les logos Mitsubishi. A l'arrière, la caméra de recul ressort nettement: elle est en effet dissimulée à l'intérieur du logo au losange sur le Captur. On notera tout de même l'ajout d'un marchepied en option, pour coller à l'esprit 4x4 de Mitsubishi, mais vraiment plutôt pour un aspect esthétique vu qu'il n'est pas vraiment utile pour se hisser à bord de l'ASX, qui reste assez proche du sol.

On note le même mimétisme à l'intérieur. Un bon point puisque l'habitacle du Captur reste assez réussi depuis le lancement de la deuxième génération en 2019.

Comme son cousin chez Renault, le coffre de 422 litres en essence ou hybride léger passe à 326 litres en hybride non-rechargeable et à 265 en hybride rechargeable avec la plus grosse batterie. Sur ce dernier, il faut aussi accepter un réservoir de 39 litres, au lieu de 48 litres.

C'est la version hybride non-rechargeable que nous avons testée, avec le même ressenti que sur le Captur E-Tech. Lors de notre essai d'environ 200 km à travers le Pays basque français et espagnol, avec un trajet mixte mêlant autoroutes, petites routes et conduite en ville, nous avons consommé 5,5 litres aux 100 km, ce qui reste un score très correct.

Les tarifs de cet ASX restent tout aussi proches de son jumeau de chez Renault. Il démarre à 24.990 euros en essence (25.550 euros pour le Captur), avec le moteur 1 litre MPI-T-91. On retrouve également de l'hybride léger à partir de 31.190 euros, de l'hybride non-rechargeable à partir 34.790 euros et enfin de l'hybride rechargeable à partir de 39.990 euros.

Après le Captur-ASX, Mitsubishi va appliquer dès septembre la même recette pour sa future Colt, qui sera la cousine très proche d'une certaine Renault Clio.

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