CAP AU SUD AVEC LE HYUNDAI KONA HYBRIDE : AU BOUT, C’EST LA MER !

Certaines voitures invitent au voyage. Le Hyundai Kona en fait partie, avec son nom tout droit venu d’Hawaï. Mais à défaut de gagner le Pacifique, nous avons profité des premiers soleils printaniers pour gagner le Sud de la France. De la Drôme provençale à la Riviera, entre A7 et Nationale 7, la route promet de belles découvertes. On vous embarque donc pour un road-trip gourmand et ensoleillé… ou presque !

Le Hyundai Kona, une monture sans surprise

Quitte à gagner la Côte d’Azur au début du printemps, il aurait été « trop simple » d’y aller en cabriolet pour se pavaner sur la Croisette ou la Promenade des Anglais. Au lieu de cela, c’est une idée plus saugrenue qui nous a guidés dans le choix de notre monture : Hyundai s’est régulièrement servi du nom de ses modèles pour nous donner des envies d’ailleurs, qu’il s’agisse d’un road-trip américaine de Tucson à Santa Fe ou d’une escapade basque à Bayonne en Bayon.

Avec son Kona, le constructeur coréen nous fait carrément rêver d’Hawaï ; mais d’un point de vue logistique et financier, le voyage s’annonçait un brin complexe. Cette sonorité nous a donc plutôt guidés vers les Alpes Maritimes, pour un parcours « de Cannes à Monaco en Kona ». Et au lieu de se contenter de la cinquantaine de kilomètres qui séparent ces deux villes, nous avons choisi de débuter notre périple en Drôme provençale : il paraît que la région cache de nombreuses pépites, nous nous devions de le vérifier !

Il paraît aussi que la nouvelle génération de Kona brille par son équipement, son look ravageur et clivant et sa polyvalence. Mais ça, nous avions déjà pu le vérifier lors d’un essai le long de la Seine. Au moment de prendre le volant, aucun temps d’adaptation n’est nécessaire.

Dans sa robe blanche Atlas white avec un intérieur blanc, notre Kona Hybrid 141 semble déjà prêt pour les soirées tropéziennes ! D’autant qu’il affiche déjà un summer body bien formé, avec des flancs sculptés et des passages de roues (noirs) qui en imposent. A l’intérieur, les sièges chauffants et ventilés de cette version Executive permettent de faire face aux caprices de la météo printanière et les premiers tours de roues s’effectuent en douceur et en silence, avec le même moteur que sur le premier Kona, les 4 cylindres du bloc essence prenant tranquillement le relais du petit bloc électrique à aimants permanents.

La Drôme Provençale, entre villages perchés et tables étoilées

Châtillon-en-Diois, le Poët-Laval, La Garde-Adhémar, Mirmande, Montbrun-les-Bains. La Drôme recèle de (très) beaux villages, parmi « les plus beaux de France » si on se réfère au prestigieux label. Au Sud de Valence, ça sent déjà les vacances et la Provence et nous faisons une première halte à Dieulefit, « cinquième village préféré des Français en 2022 » (!). La lavande n’est pas encore en fleurs, mais on remarque le potentiel… et la rue principale, avec ses boutiques d’artistes, est agréable à parcourir. Sur la tour de l’horloge apparaît la devise de la commune en provençal : « Lou tems passo, passo lou ben » (« Le temps passe, passe le bien ») puis on repère encore quelques maisons colorées des plus instagrammables avant de reprendre la route en direction du Sud.

L’étape suivante s’annonce plus… épicurienne ! Grignan est surtout connue pour l’imposant château qui la surplombe et dont les premières mentions remontent au 11e siècle. Il a aussi été habité par Madame de Sévigné au 17e siècle, qui a laissé plusieurs traces de son héritage littéraire dans le village. Plusieurs références à la femme de lettres nous sautent aux yeux, mais c’est une adresse plus particulière qui retient notre attention : le Clair de la Plume. D’abord à travers une boutique dans la vieille ville puis (surtout) avec un hôtel de charme qui abrite un restaurant étoilé.

Les chambres, spacieuses et décorées avec goût dans un style traditionnel, invitent à la douceur de vivre. En cuisine, c’est un joli vent de fraîcheur que font souffler le chef Benjamin Reilhes et le chef pâtissier Cédric Perret, avec leur carte cosignée par Glenn Viel. Du cèleri pas vraiment rémoulade, des crackers de poulet avec des langoustines, du fromage sous une drôle de forme : ludique, coloré, copieux, le dîner qui nous est servis est un sans-faute sur toute la ligne.

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Après une nuit réparatrice (et un petit-déjeuner toujours aussi savoureux), notre Kona a besoin de se dégourdir les roues. Nous continuons notre exploration de la Drôme provençale via Saint-Paul-Trois-Châteaux et Suze-la-Rousse, avec leur vieux centre médiéval, juste avant de changer de département et de gagner le Vaucluse. Sur certaines portions plus sinueuses, le mode « sport » de notre petit SUV se laisse apprécier lors de plusieurs dépassements successifs. Et si celui-ci fait inévitablement grimper l’addition, on s’étonne presque de voir à quel point le véhicule est resté efficient jusque-là : pas plus de 5,8l/100km.

A l’horizon, le Palais des Papes d’Avignon dresse sa majestueuse silhouette. S’il est toujours agréable de flâner entre les remparts, nous préférons nous excentrer à quelques kilomètres de là, du côté de Villeneuve-lès-Avignon. Dans ces ruelles (très) étroites, la caméra 360° du Kona s’avère parfois bien utile (en dépit d’une définition discutable) et celui-ci parvient toujours à se faufiler, faisant preuve d’une très belle agilité.

Au pied de l’imposant fort Saint-André, une brocante hebdomadaire attire chaque semaine de nombreux visiteurs. Mais ce sont surtout les ruelles du village qui méritent que l’on s’y attarde, que ce soit pour observer des oeuvres de street-art très poétiques ou découvrir des lieux chargés d’histoire comme la Chartreuse (qui abrite le Centre national des écritures du spectacle) ou le Prieuré. Au coeur du jardin de curé et de ses treilles de glycines s’élève un ancien cloître, dont les premières pierres auraient été posées dès le 14e siècle.

Mais surtout, il cache depuis 2007 un hôtel 5 étoiles Relais & Châteaux (avec 1 clef Michelin) et un restaurant lui aussi récompensé par le célèbre guide rouge, avec une cuisine signée Christophe Chiavola. Parfaite synthèse entre tradition et modernité, l’établissement est pensé comme un havre de paix, réinterprétant « l’esprit Baumanière » des Baux-de-Provence. Tout sauf un hasard lorsque l’on sait que les deux sont la propriété de Jean-André et Geneviève Charial.

Le jour de notre passage, le mistral ne nous invite pas à profiter des extérieurs. Un mal pour un bien, car il nous reste encore un bon bout de route à parcourir. De nouveaux souvenirs plein la tête, nous reprenons le volant de notre Hyundai Kona pour enfin gagner Hawaï. Enfin, presque.

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La French Riviera, un road-trip idéal hors saison

Pendant près de 200 kilomètres, les autoroutes A7 et A8 rappellent à quel point il est agréable de se laisser guider par les multiples aides à la conduite de notre SUV. Déjà bien pourvu dans sa version de base, le Kona affiche une dotation très complète dans cette version Executive. Alors que la température grimpe dans l’habitacle, les sièges ventilés entrent en action et les assistances actives à la conduite, au maintien et au suivi de voie nous accompagnent dans notre progression. Avec un régulateur fixé juste au-dessus de 130 km/h, les chiffres de consommation grimpent inévitablement, mais sans excéder 7l/100 km.

Après Le Muy, sur les hauteurs de Fréjus, il est temps de gagner les bords de la grande bleue et de profiter pleinement du paysage. Si cette destination représente « l’enfer sur Terre » en juillet-août, elle s’avère nettement plus paradisiaque au début du printemps. On passe Théoule-sur-Mer, puis Mandelieu-la-Napoule et la route s’intercale entre la ligne de chemin de fer et la Méditerranée juste avant d’arrivée à Cannes. On aurait aimé profiter d’un toit panoramique (disponible en option), mais on se contentera de cruiser toutes vitres ouvertes.

A quelques semaines du célèbre Festival, la cité cannoise est en pleins préparatifs : le tapis rouge est déjà installé et les badauds se pressent devant le Carlton, le Majestic ou le Martinez pour multiplier les selfies. Notre road-trip se poursuit le long de la mer, via Antibes, Villeneuve-Loubet et son iconique Marina Baie des Anges, puis Nice. Ici, les préparatifs concernent plutôt l’arrivée du prochain Tour de France, mais entre la promenade des Anglais et le cours Saleya, le charme de « Nissa la bella » opère toujours. Un peu plus loin, ce sont les propriétés de luxe qui attirent notre regard, à Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu-sur-Mer, Eze…

Les paysages depuis la corniche sont toujours aussi exceptionnels, mais les embouteillages commencent à se former au moment d’entrer à Monaco. Non pas à cause des touristes mais des… préparatifs des grands prix de Formula E et de F1 attendus dans la Principauté en avril et mai. Ce n’est donc pas cette fois que nous pourrons marcher sur les traces de Verstappen, Hamilton et compagnie dans la montée du casino ou le virage du Fairmont (ex Loews). Des maisons en pierre de la Drôme provençale aux nouveaux gratte-ciel monégasques, le grand écart architectural est impressionnant.

Après 600 kilomètres de route, l’eau de la Méditerranée devient plus turquoise. Nous ne sommes pas à Kailua-Kona, mais à Menton, soit à 1083 kilomètres de Porspoder, dans le Finistère (ce qui en fait les deux villes françaises les plus éloignées l’une de l’autre à vol d’oiseau !). Pas vraiment le bout du monde, mais des paysages qui invitent au farniente… d’autant que le voyant de la réserve s’allume ! Nous stationnons donc notre Hyundai Kona au pied de la Basilique Saint-Michel, à proximité de la Plage des Sablettes. C’est là, sous les palmiers, que l’on pose enfin le regard sur l’horizon et la mer infinie.

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