VOITURES NEUVES : CETTE TENDANCE S'INVERSE, BONNE NOUVELLE POUR LES AUTOMOBILISTES

Il y a bien longtemps que les automobilistes attendaient cela. Les prix des voitures neuves évoluent enfin dans le bon sens pour eux, vers des tarifs plus abordables. Une première en plusieurs années qui aura, sans doute, de quoi ravir les futurs acquéreurs.

Ainsi, le prix moyen des voitures neuves a reculé entre le dernier semestre de l'année 2023 et le premier semestre de 2024. Selon les données de la plateforme AAA Data, le prix moyen d'un véhicule neuf vendu en France en juillet était de 36 327 euros. Or, cela était de 36 700 euros un mois plus tôt.

Sur un semestre complet, cette diminution est aussi marquée. Le tarif moyen est repassé sous les 36 000 euros, à 35 926 euros, entre janvier et juillet 2024. Une chute de 450 euros par rapport au second trimestre 2023. Ce qui s'explique de diverses manières.

Chute des immatriculation et hausse des stocks

La raison principale vient d'une chute des immatriculations de véhicules neufs. Ces dernières baissent depuis quatre mois, de -2,9% en mai, -4,8% en juin et -2,3% en juillet. En août, la diminution est encore plus drastique : de -24% !

Le marché atterrit rudement, ce qui gêne les constructeurs. Car ces derniers continuent de produire, de leur côté. Et des stocks de se créer, qu'il faut écouler pour les concessionnaires. Raison pour laquelle ces derniers proposent maintenant de nouveau des rabais intéressants, allant parfois jusqu'à -20% !

Des voitures plus abordables

Dans le même temps, les constructeurs eux aussi ont réagi. Ils savent que, toutes les factures explosant, les potentiels clients sont plus regardant sur leurs factures. Et de sanctionner les véhicules vendus trop chers. Cela tombe bien, car des véhicules à petits prix sont désormais proposés.

Cela est notamment le cas de Renault avec la R5. Citroën réplique aussi avec sa ë-C3, qui connaît actuellement bien des difficultés. Du côté de Tesla et de Toyota, les réductions de plusieurs milliers d'euros se sont suivies (-3 000 euros sur le C-HR hybride). Ces constructeurs étaient imités par Hyundai (-4 000 euros sur le Kona électrique) ou encore BYD avec 5 à 6 000 euros de réduction. Suffisant pour relancer les immatriculations ?

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