VOITURE éLECTRIQUE : PRèS D'UN PROPRIéTAIRE SUR TROIS PRêT à Y RENONCER SELON CETTE éTUDE

Les Américains qui ont essayé l'électrique vont-ils revenir au thermique ?

Tesla

Entre la nécessité de ralentir un dérèglement climatique toujours plus concret, le besoin de réduire sa facture en fin de mois et des gouvernements et constructeurs qui promeuvent leur utilisation, les voitures électriques sont de plus en plus nombreuses dans les rues. Pourtant, à en croire une étude du cabinet de conseil McKinsey & Company, bien des acheteurs semblent regretter leur choix de transition à l'électrique.

Des regrets et des manques d'infrastructures, surtout aux États-Unis

Menée auprès de plus de 30 000 automobilistes dans le monde, cette étude comprend plus de 200 questions conçues pour mieux saisir leur avis concernant leur expérience après achat d'une voiture électrique. Le principal chiffre qui ressort de cette étude : 29 % des sondés qui disposent actuellement d'une voiture électrique envisagent de revenir à un véhicule à moteur thermique pour leur prochain achat.

Les difficultés liées à la recharge pénalisent les véhicules électriques

McKinsey

Ce nombre varie cependant en fonction des zones géographiques. Ainsi, si "seulement" 20 % des sondés en Europe pensent ainsi (18 % en France), ce sont 46 % des Américains ou même 49 % des Australiens qui songent à abandonner l'électrique. Un contraste assez peu étonnant quand on se penche sur la première raison invoquée, à savoir le manque d'infrastructures de recharge. En France, petit pays aux nombreuses bornes, il est bien plus aisé de se recharger qu'aux États-Unis ou en Australie, où les gigantesques zones peu peuplées disposent rarement d'équipements adéquats pour faire le plein d'électricité. Seuls 9 % des sondés estiment que les infrastructures actuelles sont suffisantes.

L'avenir aux hybrides ?

Les autres raisons invoquées par les personnes interrogées sont le coût trop élevé de l'électrique et la difficulté de réaliser des trajets longue distance. En revanche, l'étude indique que 38 % des sondés qui ne roulent pas en électrique souhaiteraient s'y essayer.

Cependant, même en Europe, les véhicules 100 % électriques ne sont pas à la fête. En mai 2024, ce sont les hybrides non rechargeables qui ont connu la meilleure progression de parts de marché. Enfin, un autre point intéressant est à relever lorsque l'on parle d'alternative : dans les 10 ans à venir, 29 % des sondés de cette étude aimeraient remplacer leur véhicule personnel par d'autres formes de transports.

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