AUTOMOBILE : LE TECHNOCENTRE DE RENAULT, UN « ATOUT éCONOMIQUE INDéNIABLE » à GUYANCOURT

S’il se présente comme le premier centre de recherche et de développement automobile en Europe, le Technocentre Renault est sans nul doute la plus grande entreprise de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Et ce, depuis sa création en 1998 à Guyancourt (Yvelines). Aujourd’hui encore, 9 000 salariés sont rattachés au site où sont conçus et développés les véhicules du groupe.

« L’arrivée du Technocentre Renault sur le territoire de Guyancourt a été un atout économique indéniable pour la ville », se réjouit le maire (DVG), François Morton, soulignant entre autres « les emplois directs et indirects » générés pour « des milliers d’habitants ».

Si le constructeur français a enclenché une stratégie d’allégement de son parc immobilier en Île-de-France, dont une partie de son site de 150 ha du sud Yvelines, le groupe continue de peser sur la vie locale. Même si les collectivités ont bien du mal à apprécier l’ampleur des retombées commerciales et financières.

Une taxe foncière qui finance le service public

Il paraît incontestable que l’arrivée de l’entreprise, qui a compté jusqu’à 12 000 salariés sur site, a généré une dynamique commerciale et humaine dans cette ville de presque 30 000 habitants. Combien de sous-traitants se sont développés ? Combien de salariés ont acheté leur maison près de leur lieu de travail ? Combien de commerces ont été créés pour répondre aux besoins des employés et de leurs familles ? Hôtels, stations-service, supermarchés… Bien des commerces se sont installés aux alentours du site, situé face au Golf national.

Le Technocentre n’est pas seulement une source de travail, sa présence sur le territoire permet aussi à « la ville de bénéficier de ressources pour financer le service public aux habitants, notamment via la taxe foncière », précise l’élu qui se dit très « fier d’avoir une telle entreprise de renommée mondiale et à la pointe de la technologie automobile ».

« Elle s’insère dans un tissu économique dense puisque Guyancourt recense de grands groupes, comme Bouygues Challenger ou le Crédit agricole, et de plus petites entreprises qui participent à son dynamisme », conclut-il. De plus, Renault fait aussi appel aux atouts du territoire, comme lorsque la société loue le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines à des fins événementielles.

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