VOLKSWAGEN REJETTE LES SURTAXES "PRéJUDICIABLES" DE L'UE SUR LES VéHICULES éLECTRIQUES CHINOIS

Le constructeur juge que "les effets négatifs" des droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques chinois "l'emportent sur les avantages possibles pour l'industrie automobile européenne et en particulier pour l'Allemagne".

Le premier constructeur automobile européen Volkswagen a déclaré "rejeter" les droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules électriques chinois imposés ce jeudi 4 juillet par l'UE, que le groupe allemand juge "préjudiciables".

"Les effets négatifs de cette décision l'emportent sur les avantages possibles pour l'industrie automobile européenne et en particulier pour l'Allemagne", a déclaré le groupe, alors que les constructeurs automobiles allemands, qui exportent leurs modèles en Chine, craignent des représailles de Pékin.

Jusqu'à 38% de droits de douane supplémentaires

Bruxelles a annoncé ce jeudi l'instauration à titre conservatoire de droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules électriques chinois, en réponse aux subventions accordés par Pékin à ses constructeurs. Ces surtaxes appelés "droits compensateurs" sont de 17,4% pour le fabricant chinois BYD, de 19,9% pour Geely et de 37,6% pour SAIC -des montants différents selon les niveaux de subventions publiques perçues.

Les autres constructeurs seront soumis à un droit supplémentaire moyen de 21% s'ils ont coopéré à l'enquête de l'UE ou de 37,6% dans le cas contraire.

L'Allemagne, très engagée en Chine, avait bataillé avec la Suède et la Hongrie pour éviter des sanctions dans ce dossier, craignant des représailles -à l'unisson des inquiétudes des constructeurs automobiles allemands Audi, BMW, Mercedes et Volkswagen qui réalisent près de 40% de leurs ventes mondiales en Chine. La France et l'Espagne ont au contraire poussé pour des mesures proportionnées.

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