CETTE NOUVELLE TAXE POUR LES AUTOMOBILISTES FRANçAIS VA FAIRE GRINCER DES DENTS

Les associations d'automobilistes trouvent que les Français sont trop taxés. Ce n'est peut-être pas fini avec cette nouvelle contribution…

Les associations d'automobilistes trouvent que les Français sont trop taxés. Ce n'est peut-être pas fini avec cette nouvelle contribution…

Les automobilistes français sont déjà confrontés à une accumulation de taxes et de contributions liées à l’usage de leur véhicule. Pourtant, leurs charges pourraient encore augmenter dans les prochains mois.

En effet, le gouvernement est en quête de nouvelles recettes pour financer les infrastructures de transport. C’est pourquoi il envisage l’introduction d’une nouvelle taxe. Mais cette décision a toutes les chances de susciter de vives réactions.

Une pression financière pour les automobilistes

Les automobilistes français sont loin d’être épargnés par les politiques fiscales successives. En effet, les charges se sont accumulées au fil des années, avec notamment des taxes sur les carburants qui grimpent régulièrement. À cela se sont ajoutés des malus écologiques pour l’achat de véhicules jugés trop polluants, ou encore des hausses du prix des cartes grises dans certaines régions. Ces mesures ont été principalement justifiées par des raisons environnementales. Ainsi, elles visent à décourager l’achat et l’usage de véhicules polluants tout en incitant une transition vers des modes de transport plus propres. Pourtant, elles ont eu pour effet de rendre l’usage de la voiture de plus en plus coûteux. Les Français pointés du doigt ? Les ménages modestes qui n’ont pas toujours les moyens d’investir dans des véhicules plus récents et moins polluants.

C’est dans ce contexte déjà tendu que François Durovray, le nouveau ministre délégué chargé des Transports, a laissé entendre qu’une nouvelle contribution pourrait voir le jour. Lors de son intervention sur TF1, ce mardi 24 septembre, il a évoqué la nécessité de trouver des financements supplémentaires pour maintenir et développer les infrastructures de transport en France. "Il faut des recettes", a-t-il affirmé. Le ministre a rappelé que la France dispose d’infrastructures de transport importantes et de qualité. Ces dernières nécessitent toutefois des investissements lourds pour leur maintenance et leur modernisation. Selon lui, il est indispensable de partager ces "grands défis d’investissement" avec l’ensemble des Français. Un défi qui pourrait se traduire par une nouvelle taxe ciblée sur les automobilistes.

La probable opposition des associations d’automobilistes

Le constat dressé par François Durovray est visiblement partagé par de nombreux experts en infrastructures. Ces investissements ont néanmoins un coût considérable. Le ministre souligne que le gouvernement fait face à d'importants défis budgétaires. Raison pour laquelle il est impératif de trouver de nouvelles sources de financement. "Nous sommes au début de ce nouveau gouvernement. Le Premier ministre a demandé à l’ensemble des ministres de faire remonter un certain nombre de propositions, il lui appartiendra d’indiquer ses priorités.", a-t-il confié.

Face à cette situation, les associations d’automobilistes risquent de faire entendre leur voix. Elles dénoncent régulièrement ce qu’elles considèrent comme une forme d’injustice envers les usagers de la route. Et en particulier envers ceux qui dépendent de leur voiture pour aller travailler. Pour eux, les automobilistes paient déjà largement leur part. Alors, l’idée d’une nouvelle contribution est perçue comme une taxe supplémentaire de trop. Les associations rappellent par ailleurs que la voiture est encore, pour une grande partie de la population, un mode de transport essentiel. C'est notamment le cas dans les zones rurales ou mal desservies par les transports en commun. L’idée de faire peser une nouvelle charge financière sur ces usagers pourrait donc être perçue comme une mesure injuste.

Les automobilistes restent dans le viseur

Pour l’instant, rien n’est encore figé. Le gouvernement n’a pas précisé les contours exacts de cette nouvelle contribution, ni les modalités de son application. Il est encore trop tôt pour savoir quelle forme elle prendra, ou quels automobilistes seront concernés. Ce qui est certain, c’est que la question des financements pour les infrastructures de transport est devenue un enjeu central pour le gouvernement.

Certes, la transition écologique impose de repenser les modes de transport et de moderniser les infrastructures, mais il faudra trouver un équilibre entre la nécessité de financer ces évolutions et le besoin de ne pas trop alourdir la facture pour les Français. En attendant, les automobilistes suivent ces annonces de près, tout en redoutant une nouvelle hausse de leur facture.

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