C'EST LE MOMENT D'ACHETER UNE NOUVELLE VOITURE POUR LES AUTOMOBILISTES FRANçAIS ! LES BONNES AFFAIRES FONT ENFIN LEUR RETOUR

Le marché de l'automobile est en baisse d'activité. Une occasion de faire de bonnes affaires sur l'achat de votre prochaine voiture.

Le marché de l'automobile est en baisse d'activité. Une occasion de faire de bonnes affaires sur l'achat de votre prochaine voiture.

L'achat d'une voiture neuve ne fait pas partie des priorités chez les Français. C'est pourquoi, les ventes connaissent une chute vertigineuse. Une situation qui pousse les constructeurs automobiles à réagir. Face à une baisse des immatriculations, les politiques tarifaires se réajustent pour attirer des acheteurs de plus en plus réticents.

Résultat : les prix catalogue sont revus à la baisse et les concessions multiplient les offres promotionnelles. Une guerre des prix semble être lancée. Et elle pourrait bien profiter aux consommateurs qui vont pouvoir faire de bonnes affaires.

La chute des ventes de voitures en chiffres

L’été 2024 a été particulièrement mauvais pour le secteur automobile en France. En août, seules 85 977 voitures neuves ont été immatriculées, une baisse de 24,3 % par rapport à la même période en 2023. C’est le pire mois d’août depuis 1976, une situation alarmante pour les constructeurs et les concessionnaires. Parmi les plus touchés, Stellantis, qui regroupe des marques telles que Citroën, Peugeot et Opel, a enregistré une baisse de 31,7 % de ses immatriculations. Renault, de son côté, a vu ses ventes chuter de 22,5 %.

Les causes de cette dégringolade sont multiples. Mais deux facteurs principaux se distinguent. Des prix trop élevés pour les consommateurs et une perte de confiance dans le marché automobile. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, la baisse atteint 27,6 %, témoignant d’un phénomène national. Vincent Horlacher, responsable d’une agence du groupe Debard automobiles à Dissay, explique dans le 7.info cette situation en évoquant « un gros frein sur les motorisations françaises ». Notamment sur les modèles thermiques, qui dominent encore le marché.

La voiture électrique perd du terrain

Après une année 2023 prometteuse pour les véhicules électriques, le secteur est désormais en difficulté. Les ventes se sont nettement essoufflées cet été, marquées par une baisse de la demande en août. Ces véhicules, longtemps présentés comme la solution écologique du futur, peinent à convaincre les acheteurs. Plusieurs facteurs contribuent à ce ralentissement. Des prix élevés, une autonomie limitée et des interrogations sur l’impact environnemental des batteries. Vincent Horlacher note également une certaine désillusion des clients, qui se plaignent des coûts de réparation et de l’incertitude quant à la durée de vie des batteries. L’augmentation des prix de l’électricité joue également un rôle majeur. Alors que deux tiers des véhicules électriques sont financés par crédit ou par location avec option d'achat (LOA), les mensualités restent très élevées, freinant encore davantage les acheteurs potentiels.

En revanche, l’hybride connaît une véritable résurgence. Véritable compromis entre les motorisations thermiques et électriques, l’hybride parvient à séduire de plus en plus d’automobilistes. En août 2024, ces véhicules représentaient plus de 35 % des ventes, une performance notable. L’attrait de l’hybride réside dans sa capacité à combiner les avantages des deux types de motorisations sans en présenter les inconvénients majeurs. De nombreux consommateurs voient en ces modèles une option viable et moins contraignante que les voitures 100 % électriques.

Parmi les modèles les plus achetés au premier semestre 2024, les véhicules thermiques continuent néanmoins de dominer, avec la Peugeot 208, la Renault Clio V et la Dacia Sandero en tête des ventes. Cette tendance confirme que, malgré les efforts des constructeurs pour promouvoir des alternatives plus écologiques, le marché des véhicules thermiques résiste encore bien.

Les vendeurs de voitures s’adaptent

Face à cette situation, les concessionnaires n’ont d’autre choix que de s’adapter pour tenter de séduire les acheteurs. Les remises commerciales se multiplient et les politiques de réduction de prix deviennent monnaie courante. Les clients, désormais plus attentifs aux coûts, cherchent des offres attractives, tant sur les véhicules neufs que sur les modèles d’occasion. Les concessionnaires qui parviennent à diversifier leur stock et à offrir des véhicules disponibles rapidement, comme l’explique Vincent Horlacher, réussissent à amortir la baisse des ventes.

Les constructeurs, eux aussi, modifient leur approche. La baisse des prix catalogue et les facilités de paiement proposées à travers des crédits et des offres de location sont autant de leviers pour relancer l’intérêt des consommateurs. Pourtant, malgré ces efforts, la reprise du marché automobile reste incertaine, notamment avec la hausse du coût de la vie qui freine les dépenses des ménages.

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